ENSAE Paris - École d'ingénieurs pour l'économie, la data science, la finance et l'actuariat

Elsa Pivard (Alumni 2018), Cheffe d'entreprises chez Dortan-Compost et Gaec du Truchet

Elsa Pivard, diplômée du Cycle ingénieur Master in Economics en double diplôme l'ENSAE et Humboldt (Berlin) - Promotion 2018. Aujourd'hui, elle est associée gérante chez Dortan-Compost et également à la tête de l'entreprise GAEC du Truchet.
Elsa Pivard (Alumni 2018), Cheffe d'entreprises chez Dortan-Compost et Gaec du Truchet

À l'époque, pourquoi aviez-vous choisi l’ENSAE Paris ?

Un peu par hasard, je n’avais pas d’idée arrêtée. Je me suis dit que l'école avait l'air bien donc je l'ai mise dans ma liste ! Je n’ai pas regretté mon choix, j’ai beaucoup apprécié, c'est la diversité des profils qui permet de construire des projets intéressants. Les cours sont de qualité, la réputation de l'école est excellente et le travail fourni par les élèves est à la hauteur. Alors, c’est sûr être élève à l’ENSAE Paris est exigeant, il faut travailler durement. C'est aussi super d'avoir autant d'étudiants venant de l'étranger au sein de l’École. 

Quels apprentissages retenez-vous de votre double-diplôme ?

Les possibilités de mobilités internationales sont nombreuses et permettent de se confronter à une autre façon d'apprendre. Pour ma part, j'ai fait un double diplôme au sein de l'Université Humboldt à Berlin.

J’ai pris cette décision pour deux raisons :

  • Le sujet était celui qui m'intéressait, à savoir l'économie (micro et macro principalement)
  • Ma mère étant d'origine allemande, il me tenait à cœur d'aller vivre une partie de ma vie en Allemagne. C’était l’occasion de le faire.

En dehors, de la vie berlinoise que j'ai adorée, j'ai pu suivre les cours de PhD en macro et micro. J'en ai déduit que la recherche n'était pas faite pour moi ! En revanche, ils proposaient des cours de russe, que j'ai suivi et j'ai décidé de prendre le temps après l'obtention de mon diplôme pour voyager dans les pays de l'ex URSS. Sortir du cadre très scolaire français m'a permis de remettre en question certains choix de vie en prenant du recul.

Que retenez-vous encore aujourd’hui de votre formation à l’ENSAE Paris ?

Au quotidien, je n'ai pas besoin des compétences très techniques acquises à l'école, mais la compréhension globale du monde dans lequel on évolue est précieuse.

Pouvez-vous nous parler d'un ou deux moments phares de votre vie à l'ENSAE et pourquoi vous ont-ils marqué ?

Pendant mon année de stages longs, j'ai fait, j'ai fait un stage au service économique de l'ambassade de France au Canada. C'était génial de découvrir ce monde de l'intérieur, de voir la diversité des profils de nos diplomates, de leurs missions et la vie d'expat.

À qui, recommanderiez-vous l'École ?

À ceux qui veulent comprendre l'économie tant du point de vue socio que quantitatif et qui aiment les maths ou la data science.

Quels conseils donneriez-vous aux élèves qui veulent intégrer l’ENSAE Paris ?

Quand j'étais au lycée, j'étais plutôt douée en classe et je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire de ma vie. On m'a conseillé de faire une prépa puis une école d'ingénieur, car cela ouvre toutes les portes. C'est vrai ! On apprend à travailler et à réfléchir. Cela permet bien sûr de travailler dans les domaines spécifiques de l'école, mais c'est aussi une formidable école de la vie qui ouvre toutes les portes.